L'aura mia sacra
Madrigaux et mélodies amoureuses inspirés du Canzoniere de Pétrarque
Écrits pour quatre à sept voix, ces madrigaux des compositeurs flamands de la Renaissance et exilés en Italie que sont Adrian Willaert et Cipriano de Rore, eurent une grande renommée et une influence persistante en raison de l’alchimie souvent magique avec laquelle le sens, la syntaxe et la beauté sonore de la poésie y sont rendus. Ils puisent leur inspiration du fameux Canzoniere de Pétrarque, recueil poétique qui narre le roman amoureux du poète toscan pour Laure. Les pièces chantées alternent avec des « ricercare » écrits spécifiquement pour les instruments. Si le XVIème siècle marque l’apogée de l’écriture vocale polyphonique, il n’en reste pas moins celui de l’émancipation de la musique proprement instrumentale !
Ce concert est également l’occasion d’entendre la pièce They said Laura was somebody else d’Alexandros Markeas, commande de l’ensemble La Main Harmonique pour ce programme. Inspirée de Laura, elle évoque une autre muse, celle d’Aragon, Elsa, dont le prénom se trouve caché dans le titre énigmatique. Les cinq « mélodies » suivent la chronologie du Canzoniere ; c’est dans Après la mort, la cinquième, qu’apparaît le vrai visage de Laura : la Lumière.
Programme
Vox in Rama
Inviolata
Manif
Diminution
Je prens congié
Mille regretz
Ad Dominum cum tribulare
Giaches de Wert
Josquin Des Près
Alexandros Markeas, Commande de Radio France
Pierre Atteignant (orgue)
Nicolas Gombert
Nicolas Gombert
Hans Léo Hassler
Fantaisie Chromatique (orgue)
Umbilicus rupestris
Selig sind die toten
Du fond de ma pensée
Mirabile mysterium
Jan Pieterszoon Sweelink
Bastien David, Commande de Radio France
Heinrich Schütz
Jan Pieterszoon Sweelink
Jacobus Gallus
Écrits pour quatre à sept voix, ces madrigaux des compositeurs flamands de la Renaissance et exilés en Italie que sont Adrian Willaert et Cipriano de Rore, eurent une grande renommée et une influence persistante en raison de l’alchimie souvent magique avec laquelle le sens, la syntaxe et la beauté sonore de la poésie y sont rendus. Ils puisent leur inspiration du fameux Canzoniere de Pétrarque, recueil poétique qui narre le roman amoureux du poète toscan pour Laure. Les pièces chantées alternent avec des « ricercare » écrits spécifiquement pour les instruments. Si le XVIème siècle marque l’apogée de l’écriture vocale polyphonique, il n’en reste pas moins celui de l’émancipation de la musique proprement instrumentale !
Ce concert est également l’occasion d’entendre la pièce
d’Alexandros Markeas, commande de l’ensemble La Main Harmonique pour ce programme. Inspirée de Laura, elle évoque une autre muse, celle d’Aragon, Elsa, dont le prénom se trouve caché dans le titre énigmatique. Les cinq « mélodies » suivent la chronologie du Canzoniere ; c’est dans Après la mort, la cinquième, qu’apparaît le vrai visage de Laura : la Lumière.